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ECRITURE AUTOMATIQUE
1 janvier 1998

un solitaire écrit

A l'Etranger qui est sorti de la pénombre
Un pas hors de la masse anonyme et sombre
Est-ce par inadvertance ou vrai vouloir
Aveugle je ne désire pas le savoir
Pour moi seul tu t'es éclairé de l'intérieur
Tu es devenu la lumière qui me guide
Compagnon tu as pris les traits d'un père d'un frère
Pour me faire oublier cette tristesse vide
Pour toi seul quand tu riais de moi j'ai souffert
Parce que pour toi seul je craignais j'avais peur

A Celui en qui je voyais parfois Dieu-Homme
Qui m'apelle à la Joie si tu savais comme
Non tu ne sauras pas car tu ne peux comprendre
Je garderai ces mots comme on garde des cendres
Toi aux discours bibliques j'acceptais tes erreurs
Je suis le dernier papillon de nuit du monde
Ephémère j'ai voulu m'approcher trop vite
Mais qui de nous aime l'autre Celui qui l'inonde
De sa tendresse ou Celui qui s'invite
A partir pour ne pas qu'à trop aimer l'un meurt

A Celui qui toujours souriant s'est sacrifié
Et à reculons a rejoint l'humanité
Sans désirs je souhaitais simplement te dire
Que je te respecte et que je t'admire
Maintenant oui je peux t'appeler mon Ami
Mais sache que lorsqu'a disparu ton éclat
Dans l'ombre de l'Inconnu restait seule sa soeur
La lumière que tu avais allumée en moi
Pleurant s'est éteinte à son tour dans mon coeur
Perdu je cherche une sortie Est-ce ça la vie

(1995)

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