5 février 2005
marin d'eau douce
comme si je manquais d'air
ou de courage
je respire de travers
je n'en mène pas large
je hoquète
comme une loque
je m'entête
je me cogne la coque
contre les ponts
je n'arrive pas à lâcher
les canots de sauvetage
j'ai beau couler
je veux croire possible l'abordage
sous le scaphandre
l'oxygène me rend hilare
je ne commence à comprendre
qu'il est trop tard
que quand je le vois fuir à l'horizon
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